GOTY : mes 32 ans de gaming résumés en 32 jeux de l’année !

chronique Jeu vidéo
GOTY : mes 32 ans de gaming résumés en 32 jeux de l’année !

Parfois il me vient en tête des idées un peu folles. Tenez par exemple : et si je faisais le bilan de toute ma carrière de joueur entamée en 1992 ? 32 ans de jeux vidéo, 315 titres possédés sur 17 supports différents. Et si je me donnais ce défi quasi impossible de désigner mon GOTY (Game of the Year) pour chacune de mes années de gaming ? Clairement cet article va être long. Aussi long qu’un match de cricket même. Mais c’est trop tard, vous l’avez ouvert, vous êtes curieux, la spirale infernale est lancée : vous allez lire les 32 pavés ci-dessous ! 

1992 : Super Mario World (Super Nintendo)

Finaliste : The Legend of Zelda : A Link to the Past (Super Nintendo)

Et ça commence très fort avec ma première console : la Super Nintendo. Deux titres cultes marquent l’année 1992 et j’ai sacré Super Mario World d’une courte tête. On est clairement face à l’un des meilleurs jeux de plates-formes de tous les temps. Des mondes variés, un level design aux petits oignons, un plaisir de jeu inégalé : s’il ne fallait garder qu’un Mario ce serait celui-là. Et puis le fait que ce soit mon tout premier jeu vidéo possédé lui confère définitivement une place de choix dans mon cœur. 

1993 : Jimmy Connors Pro Tennis Tour (Super Nintendo)

En 1993 je n’ai pas joué à beaucoup de titres. Mais il y en a un qui m’a fait passer quelques dizaines d’heures le pad en main. Et il s’agit du sous-estimé Jimmy Connors Pro Tennis Tour. Longtemps avant la claque Top Spin, ce jeu de tennis de l’ère 16 bits m’a happé avec son gameplay accessible mais d’une grande profondeur. Seul ou à deux, le titre offrait une bonne durée de vie et beaucoup de fun, malgré quelques matchs où je me suis arraché les cheveux en prenant des aces dévastateurs à 210 km/h. Malgré tout ce ne sont que de bons souvenirs. 

1994 : Donkey Kong Country (Super Nintendo)

Finaliste : FIFA International Soccer (Super Nintendo)

À une époque dominée par les jeux de plates-formes 2D, Rare distribuait en 1994 l’une des plus grosses mandales vidéo-ludiques du XXe siècle. Donkey Kong Country est un monument et quiconque ayant croisé son chemin à l’époque s’en rappelle encore aujourd’hui. Sa réalisation enterrait toute concurrence et ses musiques restaient en tête. Mais c’est surtout son gameplay et le génie de ses niveaux qui font sa légende. Le train de la mine et ses sauts millimétrés en auront fait suer plus d’un. Et ses pneus-trampolines sur lesquels on glissait toujours à 10 mètres de la fin du niveau… Et n’oubliez pas, quand des bananes forment une flèche pointant dans le vide, laissez-vous tomber pour récupérer les bonus ! 

1995 : Destruction Derby (PlayStation)

Finaliste : Killer Instinct (Super Nintendo)

L’année 1995 marque l’accélération de la grande transition vers le jeu vidéo 3D et l’arrivée fracassante de Sony sur le marché. Dans le même temps, la Super Nintendo continuait d’envoyer du lourd avec l’excellent Killer Instinct. Mais c’est bien Destruction Derby qui m’a le plus occupé cette année-là. L’immense fun qu’il procurait incitait à y revenir régulièrement pour essayer de mettre la pâtée au Général, à Undertaker et à toute la bande d’adversaires. Et la localisation précise des dégâts sur les véhicules apportait une vraie dimension stratégique aux courses. Les graphismes corrects mais pas exceptionnels font évidemment glousser à l’heure actuelle. Il n’empêche pas ce Destruction Derby d’avoir marqué son époque.

1996 : Resident Evil (PlayStation)

Là on entre vraiment dans du lourd avec un jeu qui a définitivement marqué ma vie de joueur et qui fait peut-être même partie de mon Top 5. D’ailleurs, bien que possédant la version originale, j’avais tout de même acheté la version Director’s Cut. Resident Evil est un jeu culte à bien des égards et aura considérablement influencé le genre du survival-horror. On se souvient tous de sa brochette de personnages devenue mythique, de son bestiaire varié (ah les hunters), de ses énigmes réussies, de ses musiques hypnotisantes et surtout de sa capacité à nous faire sursauter en raison de ses plans fixes masquant bien souvent le danger. Et puis le gameplay, certes rigide, fonctionnait à merveille à l’époque et comprenait pas mal de bonnes idées. Bref, Capcom avait frappé un très grand coup.

1997 : Final Fantasy VII (PlayStation)

Finaliste : Goldeneye 007 (Nintendo 64)

1997 était une année riche et des jeux comme Super Mario 64, Tomb Raider II ou encore l’excellent V-Rally auraient pu se glisser dans cet article. Goldeneye 007 et son multijoueur en écran splitté au fun jamais égalé a lui aussi failli être le GOTY. Seulement voilà, la série Final Fantasy arrivait en France pour la première fois en créant un véritable séisme (commercial et critique). Pour ma part, le coup de foudre a été instantané. Comme de nombreux joueurs, j’ai réellement découvert le genre RPG avec Final Fantasy VII. Et j’ai été charmé de A à Z. 

Alors oui, les cinématiques de Squaresoft ont contribué au buzz mais c’est bien le jeu tout entier qui tutoyait la perfection. Les personnages sont attachants au possible et Sephiroth est l’un des méchants les plus charismatiques de l’histoire du jeu vidéo. Ce casting de rêve évoluait au sein d’une histoire prenante et un peu avant-gardiste pour l’époque (la cause écologique). Le système de combat au tour par tour était très profond. A toute la dimension stratégique apportée par les matérias s’ajoutaient les fameuses Limit Breaks et bien sûr les spectaculaires invocations. Et que dire des musiques, si somptueuses qu’elles sont désormais jouées lors de concerts à guichet fermé. Vous l’aurez compris, FF7 a marqué ma vie de joueur.

1998 : Gran Turismo (PlayStation)

Finaliste : The Legend of Zelda : Ocarina of Time (Nintendo 64)

1998 fut aussi une grosse année et, même si j’ai adoré Zelda : Ocarina of Time, c’est bien Gran Turismo que j’ai désigné comme GOTY. C’est simple, j’ai passé des dizaines d’heures sur la simulation automobile de Polyphony Digital. A l’époque, tout semble en avance sur son temps. Les graphismes sont superbes et la quantité de voitures sous licence (178) est impressionnante. Les circuits sont quant à eux variés. Et surtout la physique des véhicules change radicalement des titres arcades sortis jusqu’alors sur consoles. Le “Real Driving Simulator” a définitivement marqué son époque et il n’est pas étonnant que la série ait perduré dans le temps. 

1999 : Metal Gear Solid (PlayStation)

Finalistes : Sim City 3000 (PC), Age of Empires II (PC)

En 1999, mes parents décident d’acheter pour la première fois un ordinateur. Pour la petite histoire c’est un Packard Bell avec 20 Go de disque dur et 32 Mo de mémoire graphique. Ça semble peu, mais à l’époque c’est une bonne machine. Et ça tombe bien puisque Sim City 3000 et Age of Empires II sortent cette année-là. Deux titres majeurs qui m’auront occupé des centaines d’heures et qui auraient pu largement prétendre au titre de GOTY 1999. Oui mais voilà, un certain Metal Gear Solid arrive sur PlayStation et le monde entier découvre le génie d’Hideo Kojima et son équipe. 

En créant un jeu d’infiltration mature doté d’un scénario complexe et d’une mise en scène s’inspirant largement du cinéma, MGS devient instantanément un titre culte. Difficile de lâcher le pad avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Riche en rebondissements, cette dernière nous fait croiser le chemin de personnages tels que Otacon, Liquid Snake, Sniper Wolf ou Revolver Ocelot. Un casting 5 étoiles dont tout le monde se souvient. Si l’on exclut les doublages français absolument ignobles, Metal Gear Solid n’était pas loin de la perfection.

2000 : ISS Pro Evolution (PlayStation)

En l’année 2000, le grand bug n’a finalement pas lieu et nos consoles continuent à fonctionner à plein régime ! Malgré la sortie de la PlayStation 2 et du très bon SSX en fin d’année, c’est bien un jeu PlayStation 1 qui domine mon top. Et ce jeu c’est le fabuleux ISS Pro Evolution. J’ai passé plusieurs centaines d’heures à jouer en multi à la simulation de Konami. Sans entrer dans les détails, je me contenterai de dire que le titre était à l’époque la simulation ultime de football et qu’il offrait un plaisir de jeu inégalé couplé à une marge de progression énorme. Un hit phénoménal.

2001 : Final Fantasy IX (PlayStation)

Finalistes : GTA III (PlayStation 2), Silent Hill 2 (PlayStation 2), Gran Turismo 3 A-Spec (PlayStation 2), Pro Evolution Soccer (PlayStation 2)

Put*** 2001 ! Non mais sérieusement, c’est quoi cette année de malade ! Franchement j’avais oublié à quel point la première année d’existence de la PlayStation 2 avait été folle. Le passage de GTA à la 3D changeait tout et la série devenait instantanément un phénomène planétaire. Silent Hill 2 de son côté dépassait toutes les attentes et s’imposait comme un chef-d’œuvre bouleversant de A à Z. Gran Turismo 3 sortait un jour après mon anniversaire et tutoyait la perfection. Il reste à ce jour le jeu de course sur lequel j’ai passé le plus de temps. Enfin Pro Evolution Soccer devenait la nouvelle référence des simulations de football et ruinait encore ma vie sociale. Et je ne vous parle même pas de Onimusha, Devil May Cry ou encore Tony Hawk’s Pro Skater 3. A cette époque, on voit bien que les studios japonais sont à leur firmament.

Et c’est un autre studio nippon qui rafle le GOTY à mes yeux. En retard de plusieurs mois en Europe, Final Fantasy IX sonne comme le chant du cygne de la PlayStation première du nom. Et, pour moi, il est en balance avec le septième opus pour le titre de meilleur Final Fantasy jamais réalisé. C’est simple : j’ai adoré chaque aspect du jeu. Ses personnages attachants, son univers médiéval immersif, sa direction artistique fabuleuse, son histoire prenante, ses cinématiques grandioses, ses musiques magiques. Bref, je ne peux pas être objectif à propos de ce titre qui m’a tout simplement transporté. 

2002 : Metal Gear Solid II : Sons of Liberty (PlayStation 2)

Finaliste : Resident Evil (GameCube)

A l’image de 2001, 2002 fut encore une année de fou à mes yeux. Nous avons eu droit au lancement réussi de la Xbox avec les claques Halo et Amped. Mais également au lancement réussi de la GameCube avec des hits comme Star Wars Rogue Leader : Rogue Squadron II et StarFox Adventures. Mais clairement le duel pour le GOTY s’est joué entre Metal Gear Solid II et le remake de Resident Evil. Si ce dernier est, pour moi, l’un des grands jeux de tous les temps, il perd néanmoins d’une courte tête face à Metal Gear Solid II qui est peut-être le jeu le plus culte de ma carrière de joueur (voilà c’est dit). 

Il fut longtemps mon “Most Wanted” et il a tout de même réussi à dépasser toutes mes attentes. Déjà le fait de jouer Raiden la majeure partie du temps était un coup de génie de Kojima. Ensuite le scénario est absolument dingue avec des rebondissements incessants qui malmenaient notre cerveau. Et puis que dire de la réalisation et de la mise en scène. C’est simple : à cette époque, jamais un jeu n’avait été si proche d’une œuvre cinématographique. Metal Gear Solid II était en avance sur son temps. Et, si vous voulez mon avis, il est grand temps d’offrir un remake à ce mythe.

2003 : Pro Evolution Soccer 3 (PlayStation 2)

Finalistes : Beyond Good & Evil (PlayStation 2), Prince of Persia : Les Sables du Temps (PlayStation 2)

En 2003, Ubisoft était littéralement en feu. Les fantastiques Beyond Good & Evil et Prince of Persia : Les Sables du Temps n’étaient pas loin du titre de GOTY. Mais quand je repense aux centaines d’heures passées sur Pro Evolution Soccer 3, je suis bien obligé de désigner la simulation footballistique de Konami comme grande gagnante de cette année. Pas besoin de vous faire un long discours : j’aime le foot, il s’agissait de la simulation la plus aboutie du moment et tous mes amis y jouaient aussi. Bref, on ne s’en lassait jamais ! 

2004 : Fable (Xbox)

Finalistes : Half-Life 2 (PC), Metal Gear Solid : Twin Snakes (GameCube)

J’ai la chance d’avoir pu jouer sur de très nombreuses plates-formes et pour cette année 2004, c’est un titre Xbox qui l’emporte. Project Ego fut pendant des mois/années mon jeu le plus attendu. J’avais même un gros fan site à l’époque (Fable-Game si ça vous parle). Bref, mes attentes étaient grandes. On ne va pas se mentir, beaucoup de promesses ne furent pas tenues par la team de Peter Molyneux. Mais Fable fut quand même un sacré RPG et peut-être le meilleur sur Xbox. Malgré une courte durée de vie, le titre offrait de grandes possibilités de personnalisation et une réalisation de très haut vol. Si on ajoute à ça un gameplay efficace, pas mal d’humour et une bande-son de qualité, on obtient un titre indispensable, à défaut d’être aussi culte qu’escompté. 

2005 : Metal Gear Solid 3 : Snake Eater (PlayStation 2)

Finaliste : Resident Evil 4 (GameCube)

En tant qu’immense fan de Resident Evil (du moins jusqu’au 4) et de Metal Gear Solid, cette année 2005 accouche encore d’un duel serré pour le titre de GOTY. J’avais carrément importé la version US de RE4 pour le découvrir. Et ce fut une grosse claque ! Mais c’est tout de même Metal Gear Solid 3 : Snake Eater que j’ai décidé de sacrer. Et pour une raison : l’émotion. Certes, MGS 3 est un peu plus “mou” que les précédents. Mais la qualité de son écriture et de sa mise en scène est encore une fois au sommet. C’est surtout la fin du jeu qui m’a définitivement marqué. Certainement l’une des meilleures fins de jeu vidéo selon moi. Et donc un titre de GOTY à l’arrivée. 

2006 : The Elder Scrolls IV : Oblivion (Xbox 360)

Finaliste : Gears of War (Xbox 360)

En 2006 j’étais très actif dans la communauté Xbox puisque j’écrivais chaque jour sur le site Xbox-Gamer. Et c’est justement deux titres Xbox 360 qui m’ont le plus emballé. Gears of War pour sa mise en scène et sa claque graphique, aurait pu prétendre au titre de GOTY. Mais j’ai finalement choisi The Elder Scrolls IV : Oblivion. C’est mon premier titre de la série et je dois dire que j’ai été totalement conquis. Ce monde vivant, cette ambiance médiévale-fantasy et cette liberté totale m’ont envoûté. Et puis le jeu était vraiment beau pour un open-world à l’époque. Autant le dire, je suis tombé amoureux de la série !

2007 : BioShock (Xbox 360)

Finaliste : Mass Effect (Xbox 360)

2007, c’est l’histoire d’une fin d’année marquant le lancement de pas moins de trois nouvelles licences cultes ! Quelques semaines avant les fantastiques Assassin’s Creed et Mass Effect, on avait eu droit à BioShock. Et quel jeu ! Je l’attendais avec une curiosité teintée de quelques doutes tant l’univers avait l’air “particulier”. Mais la démo jouable quelques semaines avant la sortie m’avait absolument subjugué. L’intro met en effet immédiatement dans l’ambiance et Rapture est un environnement unique, magique et terrifiant. La direction artistique “art déco” est tout simplement fabuleuse. Et le gameplay avec les différentes augmentations fonctionne très bien lui aussi. Pour ne rien gâcher au plaisir, l’expérience offre une solide durée de vie pour un FPS. BioShock est tout simplement l’un des meilleurs FPS auxquels j’ai joué ces 32 dernières années.

2008 : GTA IV (PlayStation 3)

Metal Gear Solid IV : Guns of Patriots (PlayStation 3)

En raison d’un MGS IV un poil trop dans le fan service, je pense que GTA IV est mon GOTY 2008. Plus sérieux que ses prédécesseurs, le titre m’a vraiment embarqué dans son histoire sombre et mieux narrée qu’à l’accoutumée. Le gameplay fait également un bond avant avec des gunfights bien plus dynamiques et précis. On retrouve aussi une réalisation de haut vol et toutes les qualités habituelles d’un GTA (grosse durée de vie, dialogues bien écrits, bande-son variée…). Une franche réussite.

2009 : Uncharted 2 : Among Thieves (PlayStation 3)

Finaliste : FIFA 10 (PlayStation 3)

Après avoir fait l’agréable Uncharted : Drake’s Fortune quelques mois après sa sortie, rien ne laissait présager de la claque totale qu’allait être sa suite. C’est bien simple, Uncharted 2 : Among Thieves corrige tous les défauts de son prédécesseur ! Et il remporte le prix de GOTY 2009 sans aucun doute possible à mes yeux. Une fois l’aventure commencée, on ne peut lâcher la DualShock tant le rythme est effréné et la mise en scène spectaculaire. La variété des environnements est dépaysante et l’humour fait toujours mouche. Et puis, Naughty Dog oblige, les graphismes mettent une baffe monumentale. A l’époque de sa sortie, Uncharted 2 était tout simplement le plus beau jeu sur consoles. Si la perfection n’existe pas, ce second opus des aventures de Nathan Drake n’en était assurément pas loin !

2010 : Red Dead Redemption (PlayStation 3)

Finaliste : Donkey Kong Country Returns (Wii)

Après un Red Dead Revolver en demi-teinte, peu nombreux étaient les joueurs à parier que sa suite serait le GOTY 2010. Et pourtant Red Dead Redemption le mérite amplement. C’est peut-être la plus grosse surprise de l’ère Xbox 360 / PlayStation 3 selon moi. RDR est une pépite narrative et une retranscription incroyable de l’ambiance western du début du XXe siècle aux Etats-Unis. Doté d’un monde ouvert riche en quêtes et d’un gameplay bigrement efficace, le jeu de Rockstar brille également par ses doublages de qualité. De quoi donner la classe à John Marston, héros culte de cet épisode. Pour couronner le tout, la fin du jeu est une merveille faisant passer le joueur par toutes les émotions. Non content d’offrir une aventure solo longue et haletante, RDR offrait en plus des modes multijoueur vraiment funs. Le GOTY, un point c’est tout. 

2011 : The Elder Scrolls V : Skyrim  (PlayStation 3)

Finaliste : Uncharted 3 : L’illusion de Drake  (PlayStation 3)

Malgré toutes les qualités d’Uncharted 3, Skryim est incontestablement le jeu qui a marqué l’année 2011 selon moi (et ma vie de joueur tout court). Ayant passé plus de 100 heures à parcourir son magnifique open-world, je fais partie de ces joueurs qui étaient devenus accrocs au titre de Bethesda. L’univers nordique est immersif, les quêtes intéressantes, les personnages rencontrés variés et l’exploration des ruines Dwemer fascinantes. Mention spéciale également pour la bande-son que j’écoute encore régulièrement sur Spotify. The Elder Scrolls V : Skyrim m’a envoûté et, 14 ans après, je commence à trouver l’attente de sa suite vraiment longue ! 😀

2012 : The Walking Dead (PlayStation 3)

Parfois un jeu que l’on n’attend pas forcément nous scotche complètement. C’est le cas de la première saison de The Walking Dead signée Telltale Games. Pas révolutionnaire dans ses mécaniques de jeu mais remarquable dans sa mise en scène, le jeu joue constamment avec nos émotions jusqu’à son final d’une justesse et tristesse inouïe. Une fois l’aventure commencée, on est tout simplement trop investi pour décrocher. Le casting de personnages est excellent et l’écriture reste tout simplement ce que Telltale a fait de mieux (même 12 ans après). On ne sort définitivement pas indemne de cette aventure.

2013 : The Last of Us (PlayStation 3)

Finalistes : BioShock Infinite (Xbox 360), Tomb Raider (PlayStation 3)

2013 était un bon cru pour les jeux vidéo. BioShock Infinite m’aura emballé jusqu’au bout et le reboot de Tomb Raider est un modèle du genre. Mais c’est bien The Last of Us qui remporte le GOTY. Naughty Dog a frappé très fort avec une aventure mature qui atteint des sommets d’écriture. Les dialogues sont justes et la relation entre Joël et Ellie évolue au fil du jeu, sous les yeux du joueur qui ne peut que s’attacher très fortement aux deux protagonistes. La dangerosité des ennemis et les munitions limitées donnent un gameplay réaliste dans lequel il est souvent préférable d’éviter les créatures que de chercher à les abattre. Pour notre plus grand bonheur, la réalisation technique pousse la PlayStation 3 dans ses derniers retranchements. Le souci du détail est d’ailleurs impressionnant et tout s’additionne pour offrir une ambiance oppressante de très haut vol. Un chef-d’œuvre. 

2014 : Rayman Legends (PlayStation 4)

Finaliste : The Walking Dead Saison 2 (PlayStation 4)

Le meilleur jeu de plates-formes sur PlayStation 4 s’appelle Rayman Legends ! Disponible quelques semaines après le lancement de la console, le jeu d’UbiSoft est une pépite du genre. Incroyablement fun seul ou à plusieurs, il se démarque notamment par ses niveaux musicaux originaux. Le moteur UbiArt Framework fait des merveilles côté visuel. Couplé à la direction artistique colorée du jeu, on se retrouve en face d’un vrai dessin-animé interactif. Beau, jouissif, varié et plutôt long, voilà un GOTY made in France. 

2015 : The Witcher III : Wild Hunt (PlayStation 4)

Le meilleur jeu de la génération précédente est là ! The Witcher III m’a mis une grosse claque, surpassant totalement Skyrim en tout point. La qualité d’écriture est au firmament, à tel point que même la quête la plus insignifiante est intéressante à suivre. Le charisme de Geralt et de l’ensemble des personnages est fascinant. Et puis bien sûr il y a ce monde vaste et immersif, ce bestiaire varié et cette durée de vie monstrueuse. Encore plus si on prend en compte les deux extensions tout aussi cultes que le jeu original. Cerise sur le gâteau, l’aventure est accompagnée de musiques fantastiques et de doublages (en VO) parfaits. Ça fait beaucoup de superlatifs, oui, mais The Witcher III : Wild Hunt les mérite tous.

2016 : Rise of the Tomb Raider (PlayStation 4)

Finaliste : Uncharted 4 : A Thief’s End (PlayStation 4)

Deux jeux d’action-aventure qui m’ont convaincu en tout point se battent pour le titre de GOTY 2016. Parce qu’il fallait n’en garder qu’un, j’ai jeté mon dévolu sur Rise of the Tomb Raider. Tout simplement parce que cette suite parvient encore à améliorer la formule du reboot. Des aires de jeu plus vastes, un gameplay offrant un peu plus de liberté, une technique sans faille, une mise en scène spectaculaire : voilà un bien joli programme. Sans oublier que la durée de vie est plus que correcte pour le genre. Bref, après avoir attendu un an la fin d’exclusivité Xbox One, je n’ai vraiment pas été déçu !

2017 : Horizon Zero Dawn (PlayStation 4)

Finaliste : The Legend of Zelda : Breath of the Wild (Switch)

Certains me prendront certainement pour un fou mais j’assume. Non, The Legend of Zelda : Breath of the Wild n’est pas mon jeu de l’année 2017. J’ai bien sûr adoré les 95 heures en compagnie de Link mais j’ai pris encore plus de plaisir avec la cinquantaine d’heures passées avec Aloy. La nouvelle héroïne charismatique m’a convaincu, malgré ses expressions faciales décevantes. Son concept original, avec ses dinosaures-machines dans un monde de retour à l’Age de Pierre, fonctionne étonnamment à la perfection. On prend un malin plaisir à les affronter et à les hacker. On savoure aussi cette exploration sans cesse renouvelée de contrées magnifiques, poussant la PS4 dans ses derniers retranchements. Et puis il y a l’histoire qui nous intrigue du début à la fin sans pour autant révolutionner le genre. A mes yeux, Guerrilla nous a proposé la meilleure nouvelle licence de la génération PS4/ Xbox One. Rien que ça.

2018 : Red Dead Redemption II (PlayStation 4)

Finaliste : Detroit Become Human (PlayStation 4)

Après la claque infligée par Red Dead Redemption, sa suite faisait forcément partie de mes Most Wanted. Et le résultat est à la hauteur des attentes. Même si l’effet de surprise du premier volet n’est plus là, les qualités hors du commun des aventures d’Arthur Morgan en font assurément le GOTY 2018. Au-delà de sa réalisation graphique fabuleuse, c’est aussi par la justesse de sa narration que le titre de Rockstar San Diego m’a happé. Les personnages sont intéressants, travaillés et leurs dialogues sont brillamment écrits. On retrouve également ce souci du détail dont très peu de jeux peuvent se targuer. Oui, le catalogue papier des armes à feu m’a conquis ! Mais honnêtement c’est l’ensemble de l’écosystème qui se montre cohérent et immersif. Et puis bien sûr puisque l’on parle de jeu vidéo, le titre propose des phases de gameplay suffisamment variées et efficaces pour tenir en haleine de très longues heures. Un vrai hit !

2019 : A Plague Tale : Innocence (PlayStation 4)

Finaliste : Luigi’s Mansion 3 (Switch)

J’attendais A Plague Tale : Innocence avec curiosité et le jeu d’Asobo a littéralement dépassé toutes mes attentes. Depuis, je passe mon temps à en faire la promo auprès de tous ceux ne l’ayant pas encore essayé. Une ambiance absolument dingue et oppressante ? Vous l’avez. Un concept original autour des rats et la peste ? Vous l’avez. Des personnages attachants disposant d’une VF irréprochable ? Vous les avez. Une bande-son à écouter en boucle sur Spotify après l’aventure ? Vous l’avez. Des mécaniques de gameplay bien trouvées et une réalisation graphique de haut vol ? Oui, vous avez ça aussi. Bref, un chef d’œuvre.

2020 : The Last of Us Part II (PlayStation 4)

Finaliste : Ghost of Tsushima (PlayStation 4)

Si vous avez lu ce long article dans l’ordre, vous savez déjà que The Last of Us était mon Game of the Year 2013. Autant dire que j’ai attendu sa suite de pied ferme. Et je n’ai pas été déçu ! Si j’admets quelques longueurs dans la seconde moitié de l’aventure, c’est bien là mon seul petit reproche à la pépite de Naughty Dog. Car le reste est de très haut niveau. La narration est toujours hallucinante de maîtrise et de justesse. Les expressions faciales ayant 5 ans d’avance sur la concurrence, on est littéralement dans la peau des personnages. Les doublages anglais sont de plus très bons. L’introduction du jeu m’a mis sur le derrière et restera culte à mes yeux. La suite contient aussi son lot de moments mémorables. Naughty Dog oblige, le jeu pousse la console dans ses derniers retranchements, on en prend plein la vue. Et puis il y a toujours cette violence, viscérale, mais justifiée, qui renforce l’immersion dans ce monde résolument mature. Une franche réussite.

2021 : Kena : Bridge of Spirits (PlayStation 5)

Au terme d’une année 2021 assez tristoune en termes de sorties, Kena : Bridge of Spirits remporte haut la main le titre de GOTY. Un véritable exploit lorsqu’on sait qu’il s’agit du premier jeu vidéo du jeune studio Ember Lab. C’est d’ailleurs l’un des rares titres non AAA à intégrer ma liste ! J’ai adoré le jeu du début à la fin. Non content de posséder une superbe direction artistique, Kena propose un univers et un gameplay fort intéressant, rappelant grandement les cultissimes Zelda de la Nintendo 64. Les phases de plate-formes sont réussies et les combats sont plus techniques qu’il n’y paraît, avec une difficulté qui monte crescendo. Kena m’a envoûté et je vous le conseille fortement !

2022 : Horizon : Forbidden West (PlayStation 5)

Finaliste : A Plague Tale Requiem (PlayStation 5)

Je vous vois venir : où est Elden Ring ?! J’ai rattrapé le titre de From Software en 2024 et j’admets que c’est un chef-d’œuvre, notamment au niveau de sa profondeur de jeu. Mais les Sous-like ne constituent pas mon genre de prédilection. Le titre de GOTY 2022 s’est alors joué entre deux suites que j’attendais énormément puisque les premiers opus de ces séries étaient déjà mes GOTY (en 2017 pour Horizon Zero Dawn et en 2019 pour A Plague Tale : Innocence). Finalement j’ai choisi Horizon Forbidden West. Le jeu de Guerrilla Games reprend la formule d’origine et l’améliore encore, tout en mettant une sacrée claque graphique. Début 2025, c’est toujours à mes yeux l’un des titres les plus impressionnants sur PlayStation 5. J’ai pris du plaisir à incarner une nouvelle fois Aloy, et la durée de vie du jeu est en plus très solide. Vivement la suite donc. 

2023 : Cyberpunk 2077 (PlayStation 5)

Le GOTY 2023 est un jeu sorti initialement en 2020 : oui, j’avoue, j’ai quelque peu changé les règles. Tout simplement parce que la version “finale” de Cyberpunk 2077 est sortie à mes yeux en 2023, avec sa mise à jour 2.0 combinée à la sortie du fabuleux DLC : Phantom Liberty. Je voulais donc rendre hommage à la vraie vision des développeurs, pas celle proposée initialement, à la hâte, sous la pression des actionnaires. Cyberpunk 2077 est un chef-d’œuvre, et si vous y avez joué une fois la plupart des patchs sortis, sur next-gen ou PC, vous serez sans doute de mon avis. J’ai pris une énorme claque à tous niveaux : l’écriture, la narration, l’immersion, les graphismes, la bande-son, la montée en puissance de son personnage… CD Projekt a totalement redressé la barre et le succès critique et commercial du jeu est amplement mérité.

2024 : Final Fantasy VII Rebirth (PlayStation 5)

Finaliste : Astro Bot (PlayStation 5)

Ça n’a pas été facile de choisir mon GOTY 2024. Tout simplement car Astro Bot est la perfection pour un jeu de plate-forme. Probablement le meilleur depuis une bonne décennie si vous voulez mon avis. Mais à titre personnel, j’ai davantage d’atomes crochus avec les jeux d’action, d’aventure et les RPG. Raison pour laquelle je vais quand même consacrer Final Fantasy VII Rebirth. Square Enix nous propose vraiment un remake aux petits oignons. Malgré des longueurs notamment dûes à l’omniprésence de mini-jeux peu utiles, cette deuxième partie est une franche réussite qui vient titiller ma fibre nostalgique tout en offrant une relecture et des nouveautés intéressantes. Le jeu nous invite au voyage avec son monde vaste, généreux et visuellement de haut vol. Le système de combat est toujours aussi remarquable, à la fois dynamique et stratégique. Et quel plaisir de retrouver tous ses lieux et personnages cultes magnifiés. Autant vous dire qu’il me tarde vraiment de mettre la main sur la dernière partie du remake !

Le mot de la fin

Voilà c’est donc la fin de cet article absolument fleuve. J’espère que vous avez pris autant de plaisir à le lire que moi à l’écrire. Je me suis remémoré de très bons souvenirs et certains choix de GOTY ont été cornéliens. Je trouve ça important sur les sites de jeu vidéo de pouvoir s’identifier aux rédacteurs et membres. Tout simplement parce que ça me permet d’accorder plus de poids aux avis de joueurs ayant des goûts proches des miens. Il y a encore des rédacteurs que je suis depuis Player One et Joypad par exemple ! 

En tout cas, 2025 s’annonce incroyablement riche en hits et je pense qu’il sera à nouveau bien difficile de sélectionner mon GOTY à la fin de l’année !

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